J'ai eu du mal à dormir toute cette semaine. Je m'inquiétais beaucoup pour les résultats des examens que ma mère à du passer. Le sang a du mal à arriver jusqu'à son coeur par moment. Mais ça peut se soigner. Je l'ai appris hier soir. Avec la pression relachée, je me suis jetée sur les pizza que l'on a commandé sous la pluie avec Lui. Dès que je stresse en période de partiels, pour un entretient, etc... je me mets à dévorer une quantité astronomique de nourriture. Tout ce qui est à portée de main et qui est commestible y passe. Et ça peut vite devenir assez impressionant. Donc après avoir manger mon poids en pizza, on s'est écroulé sur le lit en regardant Juno, puis une partie de H2G2.
[...]
Je me suis réveillée dans ses bras après une bonne nuit de sommeil. Je me sens bien avec Lui. Je ne suis pas du style à croire au grand amour, au prince charmant ou ce genre de truc. La seule chose que je cherche c'est d'être bien avec quelqu'un et c'est le cas avec Lui. Il n'est pas parfait mais je n'y suis pas non plus, et c'est très bien comme ça. On passe de bons moments et pour l'instant c'est tout ce qui compte. Il m'a montré les photos du périple de sa traversée du continent. ça m'a rappellé à qeul point j'aime voyager et être à l'étranger.
Je me demande d'ailleurs si je ne pourrais pas partir un an à l'étranger avec mes études. Je ne sais pas de quoi est fait l'avenir mais j'aimerai vraiment partir vivre à l'étranger, voir de nouvelles choses, rencontrer des nouvelles personnes aussi. Je ne cours pas sur l'argent. Mais si je décide d'aller vivre à l'étranger ça ne sera pas avant septembre 2013. J'ai donc le temps d'économiser, et de gérer tous les papiers ou conneries du genre. Ce serait aussi une bonne expérience sur du long terme.

J'arrête ici ma pensée pour ce soir, je dois retrouver une amie au petit resto indonésien pour papoter ...

Ces derniers temps j'accumule le manque de sommeil et les nuits blanches. Mais j'en profite le temps des vacances avant les grandes révisions des partiels. Passer du temps : dans ses bras, à rire, à travailler, à danser, à boire un verre, à agrandir ma culture cinématographique, à faire un tour en ville...

Dehors il pleut et le vent souffle. Je suis au fond de mon lit à tenter de garder mes yeux ouverts... j'ai décliné une invitation au cinéma pour aller voir le dernier film de coppola père, twixt. Je ne tiens plus debout.
Résultat j'ai fini de regarder American History X. J'avais du à contre coeur l'arrêter hier après midi. On m'a conseillé ce film au boulot. J'en avais un peu entendu parler en bien, mais je ne m'étais pas penchée dessus plus que ça. Ce film est renversant et violant. Les acteurs sont puissants. Quand on y réfléchis c'est même flippant. Le sujet est lourd. L'histoire est frappante. Contre le racisme, pour la tolérance.

"Nous ne sommes pas ennemis mais amis. Il ne faut pas être ennemis. Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie. Les cordes sensibles de la mémoire vibreront de nouveau à l'appel de ce qu'il y a de meilleur en nous.

Il y a à peine cinq heures, je suis allée prendre un verre avec des collègues de boulot. C'est la première fois que je les voyais en dehors du travail. Il faut dire que cela fait peu de temps que je travaille avec eux, mais je me suis tout de même assez bien intégrée pour la dernière arrivante: je connais quasiment tout le monde assez bien (et je pense être appréciée). Bref, malgré une certaine timidité, avec des efforts et beaucoup d'humour je me suis ouverte assez facilement. Et voilà qu'en arrivant aujourd'hui, on m'invite à aller boire un coup après le boulot. J'ai dit oui sans même réfléchir.

Une fois sortie, et tout le monde regroupé, on est partie sous la pluie battante dans un petit bistrot fort bruyant. Un café aux noisettes, un thé, deux verres de vin blancs et un de rouge, une barquette de fritte et un fromage chaud plus tard la conversation avait bon train malgré la fatigue. On était cinq, moins que prévu à cause du temps, la plupart s'étant réfugiés chez eux, au chaud. La conversation a tourné autour d'une des filles qui passe un entretient demain, une fois qu'elle aura dit au revoir à son compagnon qui part trois mois en hollande. On s'entend bien toutes les deux, on se ressemble sur pas mal de point, résultat on se comprend bien. C'est agréable de parler avec elle même les jours où le moral est en vacances ailleurs. Les larmes aux yeux, elle s'est livrée.. ses excuses avec.. alors qu'on sait tous très bien qu'un être humain a ses hauts et ses bas. A a du mal à accepter le changement ou du moins à le gérer: à gérer le départ de son copain, le passage des études à la vie active, à perdre la plupart de ses repères, peut être aussi de l'équilibre qu'elle s'était formée. Elle m'a énormément touchée. On a discuté jusqu'au métro toutes les deux, puis après lui avoir souhaité bonne chance pour tout, je suis rentrée de mon côté à pied remontant cette grande avenue à pied.

Une fois rentrée, je me suis fait en vitesse à manger, et je me suis installée devant Elephant man de David Lynch. J'avoue: j'ai pleuré de rage, de tristesse, et d'émotion. C'est un film magnifique, prenant et qui m'a marqué. On y voit la monstruosité mais aussi toute la beauté humaine. Un film en noir et blanc à voir et à revoir. A la fin du film est précisé: "Film tiré de la vie de John Merrick -Elephant man- et non de la pièce de Broadway ou de tout autre récit fictif".

Une soirée riche en émotion, résultat quand j'ai voulu m'endormir je n'ai pas réussi, la pression s'est installée et tout c'est mélangé: les histoires des uns et des autres, les partiels qui approchent, le boulot, ... Il y a quand même, dans tous les cas, le plaisir de voir mon homme demain après midi. Et avec tout ça, je n'ai qu'une envie, celle de le serrer fort dans mes bras, de sentir sa chaleur, son odeur et de rester comme ça un bon moment. Même si c'est récent, je me dis que j'ai beaucoup de chance de l'avoir lui.

"Nous ne sommes pas remarquables parce que nous nous trouvons au sommet de la chaine alimentaire, ni parce que nous modifions notre environnement - celui ci nous survivra, avec ses forces incommensurables -, nous le sommes précisément parce que nous exerçons notre volonté dans cet univers en dépit de notre insignifiance comme de la fragilité et du caractère éphémère de notre existence." tiré de Plus fort qu'un roc de aron ralston

Je me suis retouvée face à ce livre en le rangeant sur le rayon, ce matin au boulot. Comme beaucoup d'étudiants j'ai un job à côté de l'université. Je travaille dans une bibliothèque. Donc rien d'anormal de tomber nez à nez avec un livre.
J'avais vu le film de danny boyle au cinéma et j'étais sortie de la salle boulversée avec l'envie de lire le livre. La volonté de vivre, c'est peut être ça qui m'a le plus touché. Ce désir de s'en sortir plus que tout. C'est ce désir qui m'a permis d'être là où je suis aujourd'hui. Et même de pouvoir dire qu'à présent, après tant d'années à galérer, je suis heureuse...