zouh

au fil du vent

Vendredi 31 août 2012 à 22:03

Je vide mon sac:

Demain, je retourne au boulot. Quatre jours de repos dans le mois. De me dire ça je suis déjà fatiguée. J'ai du mal à me dire qu'il faut que j'y retourne. Je ne suis pas à plaindre j'ai trouvé un bon job, deux jobs sympa plutot. Mais voilà, en ce moment ce n'est pas ça. Je ne suis pas dans mon assiette, je ne sais pas quoi faire, ni comment faire les choses, j'ai envie de pas grand chose, juste reprendre les cours et mener une vie tranquille. Mais là je dois bosser, j'en ai pas envie, ça va être long. Je suis pourtant du style à rien lacher, à faire les choses qu'il faut et quand je le dois. et là rien. Je viens de manger une tonne de bonbons, me voilà nauséeuse. Les gens me rendent tristes. Ils me dégoutent un peu, beaucoup par moment. Ils se foutent de tout et je n'ai plus envie de vivre dans cette grande ville qui s'agrandit encore. Je suis allée dans le centre cet après-midi, on ne parvenait pas à se parler à cause du bruit qu'il y avait. J'ai eu les larmes aux yeux en rentrant. Je me sens coincer. Je ne peux pas avancer. Je suis bloquée. Tout l'argent que je vais gagner va passer dans le code et la conduite. Passer le permis est utile (et obligatoire). Mais j'en ai pas envie, je suis dégoutée de devoir passer une telle somme pour un truc de plus que je ne veux pas. Je n'aurais jamais les moyens de m'acheter une voiture. Résultat le permis devient lourd. Ce n'est plus un luxe d'évasion mais un poids stressant. Je sais je vois tout en noir, c'est inutile et stupide. Mais faut croire que moi, la gentille positive, a besoin de broyer du noir. ça m'énerve de stagner. De rester là à rien faire. Ou de devoir faire des boulots que je ne veux pas, qui ne m'intéresse pas. c'est pas mon truc tout ça. Je veux apprendre, découvrir des tas de choses, parler des langues étrangères, étudier à la bibliothèque universitaire, partir marcher dans la nature, profiter de la vie... Pas trimer tout le temps, faire les comptes tout le temps, pleurer devant les factures tout le temps et surtout pas me plaindre constament !! Je suis énervée contre moi-même, contre le monde entier. c 'est injuste, c'est trop con tout ça. Dans un mois ça ira mieux. Dans un mois ça ira mieux...

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Lundi 20 août 2012 à 22:57

http://zouh.cowblog.fr/images/lhistoiredelamour-copie-1.jpgJe suis plongée dans la lecture L'histoire de l'amour de Nicole Krauss. Et moi qui n'arrivais plus à lire depuis plusieurs mois maintenant me voilà incapable de lacher prise..

Dans cette avant dernière semaine de vacances je lis, je dessine (sorte d'illustration de jeunesse), j'apprends des langues étrangères, je vais dans des musées, je prends des photographies... En quelques jours je cumule ce que je n'ai pas fait depuis le début des vacances. Ce que je ne parvenais pas à faire pour diverses raisons. 

Mercredi je vais essayer de retourner voir la mer.

Je n'écris pas beaucoup ici, mais j'écris énormément sur un vrai cahier. Je décris ce qu'il se passe à l'intérieur, ce dont je rêve, ce à quoi je pense, tout.

Mercredi 15 août 2012 à 0:11

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En ce moment je m'évade beaucoup par la pensée. J'imagine ce que je pourrais faire, les projets que je pourrais monter, les endroits où aller... Je m'ennuie aussi beaucoup par moment, je me sens stupide, je ne sais pas quoi faire de mes dix doigts. Alors j'essaie par tous les moyens de m'occuper. Je suis allée surtout au cinéma: Dark knight rises, Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare, To rome with love. J'ai toujours aimé les salles obscures, alors je profite d'avoir le temps d'y aller. D'habitude je rate les films ou j'oublie les séances parce qu'il y a le boulot, les cours. Et donc je n'ai pas forcément le temps.

Par contre j'ai beaucoup de mal à lire. Depuis la fin des cours je n'ai pas réussi à finir un livre, pourtant ils me plaisent. Mais rien à faire mon cerveau refuse. Je n'insiste pas, je ne voudrais pas me dégouter et je me dis que ça reviendra tout seul. Surtout que j'adore lire. Pour le moment je lis tranquillement une autre BD: Chateau l'attente que j'apprécie énormément.

Evidement je passe du temps avec Lui. Mais là, le temps file d'un coup d'un seul. On est toujours bien ensemble. On avance doucement. Quand l'un se pose des questions, le second est la pour y répondre et inversement. Et tout va..

Je crois qu'il faut que je profite de ce que j'ai. Rêver un peu car ça fait aussi du bien mais pas trop pour ne pas voiler ce qu'il y a de vrai autour de moi. On est à la moitié du mois, il me reste à présent deux semaines de vacances qui vont passer vite. Après, le boulot. Il faut, je crois, que j'apprécie aussi ces petits moments d'ennuis qui risquent de me manquer au mois de septembre.

Dimanche 12 août 2012 à 23:58

Un week-end chargé en émotion. Je savais que ces deux jours risqués d'être un peu compliqué pour moi. ça s'est confirmé en partie... http://zouh.cowblog.fr/images/cocoon.jpg

Samedi matin après à peine cinq heures de sommeil, j'ai bouclé mon sac et je l'ai rejoint Lui. On a attendu tous les deux sa soeur et son compagnon et on est parti au repas famillial (qui regroupait en fait trois familles).

La voiture s'est engagée sur un chemin caché encadré d'un grand portail. Et une très grande maison est apparue au milieu d'un jardin immense rempli d'arbres et autres plantes... Une grande majorité des invités du soir étaient assis autour de grandes tables..On est descendu de la voiture et fait un tour de table pour des présentations rapides.

Après le repas on a repris la voiture et on a passé la frontière, pour faire quelques achats "moins chers" en Espagne. Je ne suis pas repartie le sac débordant d'alcool ou de cigarettes mais avec des kilos de bonbons (des nounours) J'ai d'ailleurs créé sans le vouloir l'étonnement une fois rentrée. On a bu un verre tous les quatres (que j'ai offert car je voulais les remercier pour la balade) après les quelques courses.

On est rentré juste avant l'apéro, on a donc monté la tente en vitesse et on s'est mêlé à la foule (oui parce qu'il y avait beaucoup de monde, et je n'ai absolument pas l'habitude de ce genre de chose). Je me suis vite retrouvée plus ou moins seule. Je me suis assise au milieu des autres sans vraiment parler. Puis lui m'a rejoint et on est allé voir les hommes aux grillades. L'ambiance était décontractée et tout le monde gentil. Ainsi de suite, on a mangé, tout le monde discuté, bougé. Je regardais un peu partout, quelques mots en passant à Lui et à deux trois personnes. J'ai donc beaucoup écouté les gens dont je ne connaissais pas les prénoms. Certains se sont mis à danser et je les ai regardés. J'ai dansé un peu avec lui mais pas énorméménent. J'observais ce qu il se passait tout autour de moi. Je ne me sentais pas spécialement génée. Puis deux trois personnes sont venus me voir pour me faire danser mais je n'en avais pas vraiment envie et la fatigue commençait à tomber.D'autres sont venus me chercher pour discuter mais je ne suis vraiment pas une grande bavarde. Et finalement je n'ai pas pu y échapper alors j'ai dansé sur plusieurs chansons. On s'est assis avec lui et on a finit par fuir sous la tente vers une et demie du matin pour cause d'odeur de fumée un peu trop puissante..

Ce matin, on s'est levé les derniers. Et de nouveau j'ai principalement mangé en écoutant les autres. J'écoutais les périples à l'étranger des uns et des autres, et les projets de vacances d'autres encore. Et toi, tu pars où? euh.. en fait je ne pars pas en vacances.. (oui parce que je n'ai pas vraiment vos moyens... J'avoue j'ai senti un malaise assez important par rapport à la différence du style de vie, je ne pouvais pas dire que j'étais de leur milieu. Même si ils ne sont pas riches, je me rends compte que les "privilèges" ne sont pas les mêmes..du tout.) J'ai fini par retourner dormir un peu sous la tente, et puis je voulais fuir un peu le malaise. Pour réapparaitre tranquillement plus tard. Bref disons qu'aujourd'hui a été plus difficile qu'hier.

Ce n'est pas évident de débarquer comme ça au milieu de ces grandes rencontres. Surtout que je suis à la fois timide et réservée. Je ne suis pas à l'aise non plus avec les grands groupes. Mais tout le monde a été très sympa. Donc je n'ai pas passé un mauvais moment mais je ne suis pas mécontente d'être rentrée ce soir. Je ne me suis pas vraiment sentie à ma place à la fin de la journée. Je ne les accuse absolument pas. Je sais que je suis loin d'être parfaite (manque de confiance en soi,timidité et reserve= bof bof). Je me suis aussi laissée porter un peu par la tristesse, celle de ces vacances et de ces voyages que je ne peux avoir , de cette facilité de vie (surtout). Ce n'était pas de la jalousie. Mais je me suis dit que je trimée par moment tellement avec les problèmes, le boulot et la fac à gérer comparé à eux. Je crois que je me suis peut être dit qu'au fond on ne pouvait pas se comprendre. Ma vie n'est pas aussi légère que la leur. Je ne leur souhaite rien de mal, soyons bien d'accord. Mais ça m'a filé un coup de les entendre parler de tout cela avec cet air de "normal quoi".

Ce soir, au final, j'espère juste voir Lui le plus rapidement possible. Il m'a remercié d'être venu cet après-midi. Et j'étais en effet venu pour lui. Mais je voudrais être sur que cette rencontre n'a pas créée de froid ou de malentendu ou d'incompréhension...

Et puis je ne l'avais pas dit mais la semaine dernière j'ai croisé une amie de collège/lycée. A présent ça remonte cette époque là. Elle a fait de bonnes études, montée sa boite qui a marché, et là elle a un poste important dans une boite de luxe... et elle se marie l'année prochaine. Même si je ne veux pas la même vie qu'elle, que l'on a pas les mêmes passions, etc.. ça m'a filé un coup. J'ai été vraiment perturbée car après cette rencontre j'ai fait trois courses et j'ai tourné trois fois dans le rayons frais pour trouver des yaourts qui se trouvaient au même endroit que d'habitude. En rentrant ce jour là, je me suis sentie triste. Tout simplement parce que je n'avais pas vraiment les choses à égalité (tout cela est totalement idiot, j'en ai conscience mais bon sur le coup je l'ai resenti comme ça..) A présent je me dis que la seule chose importante est de réussir à avoir une partie (possible) de ce que je voudrais. En tout cas une partie qui me remplisse d'un bonheur simple. Je veux garder une vision positive et optimiste.

Jeudi 9 août 2012 à 15:10

Le Jardin d'Hiver de Dillies et La Padula

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Sam travaille dans un bar. Il suit sa routine et s'engouffre dans son morne quotidien. Mais une goutte d'eau va le plonger dans une remise en question... Il va alors s'ouvrir aux autres, à ceux qui l'entourent: le vieux de l'appartement du dessus qui l'appelle fiston, le toxicomane qui traine dans le couloir de son immeuble, la belle danseuse lili qui lui dit je t'aime...

Une belle histoire qui parle des relations humaines et qui nous rappelle qu'il faut cultiver notre bonheur. Car le bonheur est après tout simple et nous réchauffe le coeur. A souligner aussi, un très beau coup de crayon qui apporte énormément. 
Voilà une jolie bande-dessinée remplie d'une douce poésie.

Je l'ai lu hier soir d'une traite. Tout se passe en un tome. Cette bande-dessinée se lit très vite. Un sourire d'émotion est apparu sur mon visage et ne m'a plus laché. Après l'avoir terminée, j'ai tourné les pages juste pour le plaisir de revoir de magnifiques planches.

Je vous conseille donc cette très jolie histoire en espérant qu'elle vous plaise autant qu'à moi. 

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