Je suis tellement dure avec moi que je me rends compte que par moment je me prive de tout. Je me mets la pression avec mes études, je me dis que je dois réviser le plus possible, et qu'après, quand je serais sortie du cursus universitaire, je pourrais de nouveau faire ce dont j'ai envie (en dehors du boulot bien sur...). C'est épuisant par moment. En général, j'en suis plutôt contente en fin de semestre quand je récupère mes notes. Et c'est aussi agréable de ne pas mettre les pieds au rattrapage. Puis faut dire ce qui est, j'aime bien réviser, faire des recherches ou tout simplement apprendre. Et je rêve d'une mémoire photographique pour en retenir encore plus. Mais c'est loin d'être le cas. C'est bien dommage. Je passe donc du temps à réviser.
C'est logique qu'à certains moments j'ai besoin de pauses. Ce n'est pas (toujours) une envie. C'est mon corps qui refuse d'en faire plus. Un vrai faignant celui-là. J'ai mal à la tête parce que tout est plein. Après tout ça, j'ai par moment l'impression de me transformer en machine. Un robot qui doit accomplir sa fonction. A d'autres instants, c'est une vague d'angoisse qui m'envahit.
Je crois que c'est juste un immense manque de confiance en moi.( ça a toujours été ça. c'est tout le temps présent. J'ai l'impression de devoir m'excuser pour chaque chose que je fais. Même la manière de m'habiller pour dire à quel point c'est présent en moi. C'est tellement dommage pour moi au final. Je me pourrie toute seule la vie par moment.
Ce n'est pas non plus un poid insurmontable telle une montagne qui n'aurait pas de fin. C'est juste pesant et présent dès que la fatigue s'installe, que je n'ai pas assez d'heures de sommeil, que des tas de petites choses sans importance mais pas marrantes s'accumulent.
Et puis j'ai envie d'autre chose. De grandir. De travailler ( un vrai boulot, un vrai de vrai). De voayger. De passer à autre chose. Mais il faut peut être aussi que je ne sois pas trop pressée. Les changements vont se faire petit à petit. Je manque de patience un peu parfois.