Avant dernier jour de vacances pour moi. Je bosse ce week end et je ne suis pas vraiment emballée pour y aller. Je ne suis pas très zen ces derniers jours: à cause des partiels de la semaine prochaine évidemment et aussi pour un retard. Un retard qui pourrait avoir de grosses conséquences... punaise, j'espère que ce n'est que du retard et rien d'autre.

A part ces quelques craintes, j'ai envie de soleil, de soleil et de soleil. J'ai besoin de la chaleur des rayons sur ma peau, de ciel bleu à chaque coup d'oeil au-dessus de moi, et de croquer les quelques nuages blancs qui trainent dans le coin.

Cet après-midi, j'ai fait de la patisserie: un bon vieux gâteau au yaourt ultra moelleux et un savoureux cake au matcha et beurre salé. J'attends encore quelques dizaines de minutes pour filer à pas de loup dans la cuisine, me faire un bon chocolat chaud (au lait végétal svp!) pour y tremper une grosse tranche de gâteau. J'en salive déjà...

Je voudrais écrire d'avantage, mais je ne trouve pas vraiment mes mots ce soir.

Cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu. Je n'ai pas pris le temps. Je me suis laissée envahir par le quotidien. Métro, fac, dodo, métro, boulot, dodo, etc... Et les jours passent à une vitesse folle. Les jours se ressemblent. Et un matin, un lundi, j'ai pas voulu me lever. Je suis restée au lit toute la journée. Je ne voulais pas voir cette prof que je n'apprécie pas. J'étais à moitié malade, il pleuvait dehors, toutes mes chaussures prennent l'eau. Alors non. non. non. non. Il était hors de question que je mette le nez dehors. Je suis restée dans mon petit chez moi, qui tombe de plus en plus en ruine (mais je l'adore quand même). Il est venu m'apporter des courses à la fin de la journée et on a regardé un film tous les deux. Le lendemain, je suis allée à la fac. Et puis le mercredi soir, on a fêté son anniversaire, 25 ans, ça lui fait tout drôle, je crois que ça le rend un peu triste. Et puis les cours.. le vendredi suivant on est allé mangé dans un petit restaurant japonais, la veille j'avais appris qu'une amie d'enfance était devenue maman d'une petite fille. J'ai vraiment été surprise... On a le même âge, on jouait ensemble au parc, et maintenant elle est maman... oui, ça me fait bizzare. Le dimanche, je l'ai rejoint lui devant le cinéma, on a attendu des amis et finalement on est tous allé faire une partie de jeu de société dans son studio. J'avais fait un gâteau (trop cuit). Une fois tous les deux, on a finit le gâteau. Puis on a discuté. C'est surtout moi qui ait parlé. Lui il m'a juste dit qu'il ne voulait pas que je parte. Moi je lui ai dit qu'on ne voulait pas les mêmes dans la vie. On s'est regardé, il m'a serré dans ses bras et on a rien dit. Je pars de cette ville pour une autre d'ici quelques mois. Il semblerait que cela marque notre séparation. Les villes ne sont pas loin. On aurait pu prendre prendre le train chacun notre tour. On aurait pu faire ça. On peut le faire encore. Mais on ne veut pas vivre de la même manière. Nos envies ne s'accordent pas. Et on finira triste. Pourtant, on est tellement proche... le quitter va être une épreuve... mais on a encore du temps avant tout ça...

Premier jour de l'hiver, c'est aussi la fin des cours et de la première partie des partiels. Encore deux jours de boulot et c'est les vacances! Dimanche soir, j'aurais deux semaines de vacances. Je vais bien sur réviser pendant, mais j'ai l'intention de bien en profiter. Tout d'abord passer Noel en famille, me faire un petit noel avec lui et aller à la patinoire. Peut-être fêter le réveillon? Je ne sais pas encore. Regarder les dessins animés en pyjama sans se presser, faire une promenade tranquille pour se vider l'esprit, cuisiner de délicieux petits gâteaux pour les dévorer avec un thé. Et puis faire les présentations entre lui et ma famille. J'espère que cela se passera bien.

Samedi dernier on est allé au cinéma lui, mon frère et moi. On a vu Bilbon le hobbit, première partie. On a tous les trois beaucoup aimé le film. Apparement, il y a tout de même des différences avec le livre? Je ne l'ai pas encore lu donc je ne peux pas m'étaler sur la question. C'était un moment très agréable. Le soir, avec lui, on a mangé des gauffres en regardant Once upon a time.

Cette semaine, j'ai été très angoissée avec les partiels. Surtout pour les oraux, y'a rien à faire, je ne suis pas faite pour parler devant toute une salle remplie...Mais cela s'est bien passé, mieux que je ne l'espérais. Et c'est un vrai soulagement. Les écrits se sont bien déroulés aussi. On verra bien les résultats en janvier mais ça devrait rouler. J'ai rendu l'un de mes dossiers et j'en ai deux à boucler pendant les vacances. Bref, pour le moment les cours sont en "pause" et je m'accorde le droit de les zapper quelques jours.

Je suis malade depuis plusieurs jours. J'ai mal à la tête, au ventre, des vertiges... de quoi m'amuser. La journée de demain va être sans doute un peu longue mais je suis tellement heureuse d'arriver à noel, que je prends mon mal en patience.

Lundi matin, mon père vient me chercher, avec toutes mes affaires je suis trop chargée pour prendre le bus. Il me tarde trop...

Je suis tellement dure avec moi que je me rends compte que par moment je me prive de tout. Je me mets la pression avec mes études, je me dis que je dois réviser le plus possible, et qu'après, quand je serais sortie du cursus universitaire, je pourrais de nouveau faire ce dont j'ai envie (en dehors du boulot bien sur...). C'est épuisant par moment. En général, j'en suis plutôt contente en fin de semestre quand je récupère mes notes. Et c'est aussi agréable de ne pas mettre les pieds au rattrapage. Puis faut dire ce qui est, j'aime bien réviser, faire des recherches ou tout simplement apprendre. Et je rêve d'une mémoire photographique pour en retenir encore plus. Mais c'est loin d'être le cas. C'est bien dommage. Je passe donc du temps à réviser.

C'est logique qu'à certains moments j'ai besoin de pauses. Ce n'est pas (toujours) une envie. C'est mon corps qui refuse d'en faire plus. Un vrai faignant celui-là. J'ai mal à la tête parce que tout est plein. Après tout ça, j'ai par moment l'impression de me transformer en machine. Un robot qui doit accomplir sa fonction. A d'autres instants, c'est une vague d'angoisse qui m'envahit.

Je crois que c'est juste un immense manque de confiance en moi.( ça a toujours été ça. c'est tout le temps présent. J'ai l'impression de devoir m'excuser pour chaque chose que je fais. Même la manière de m'habiller pour dire à quel point c'est présent en moi. C'est tellement dommage pour moi au final. Je me pourrie toute seule la vie par moment.

Ce n'est pas non plus un poid insurmontable telle une montagne qui n'aurait pas de fin. C'est juste pesant et présent dès que la fatigue s'installe, que je n'ai pas assez d'heures de sommeil, que des tas de petites choses sans importance mais pas marrantes s'accumulent.

Et puis j'ai envie d'autre chose. De grandir. De travailler ( un vrai boulot, un vrai de vrai). De voayger. De passer à autre chose. Mais il faut peut être aussi que je ne sois pas trop pressée. Les changements vont se faire petit à petit. Je manque de patience un peu parfois.